Récemment j'ai retrouvée plusieurs références sur mon travail dans des web-sites français. Dans sexactu.com
Maia Mazaurette a publié un post sur mon travail qui a déclenché une série de réponses très intéressantes. Une personne a laissé un commentaire trop alléchant et j'ai voulu répondre.
Le commentaire disait: "Autant je trouve que la série de photos est une critique acerbe des codes pornographiques, autant celle de la page d’accueil n’est pour moi qu’une érotisation du viol qui me met très mal à l’aise."
J' ais écrit: "La série de photos et tout a fais un critique acerbe des codes pornographiques. Je ne l'aurais dit pas mieux.
La photo d'accueil néanmoins ne voulait pas être une erotisation du viol, mais la représentation d'une (et seulement une) fantaisie sexuelle féminine. A travers cette photographie je voulais commencer a parler des fantaisies sexuelles de la femme, dont on n'entend pas parler trop souvent, qu'on ne vois a peine représentées nulle part. La pornographie généralement construite par les hommes, montre des fantaisies notamment masculines et je voulais parler de celles des femmes, et raconter une de mes fantaisies, que je sais je partage avec d'autres femmes (pas toutes, je ne veux pas généraliser).
je savais que la photo aller provoquer des réactions différentes et qu'elle pouvais ressembler une exaltation d' un viol, ce qui est quand même intéressant aussi, mais, j'ai essayer d'inclure des éléments qui indiqueraient d'une façon ou autre, qu' il ne s'agit pas d'un viol mais d'une fantaisie sexuelle: les hommes qui sont beaux et forts, l' expression de la femme, qui n'est pas tellement d' horreur.
Tellement de gens m'ont demander si avoir cette fantaisie veux dire que c'est ce que je désire en réalité et je répète sans fatigue, que la réalité es une chose, en la fantasy une autre, et celle ci n'est qu' une fantaisie parmi d'autres. "
Entre autres réponses on écrit: " Merci, moi j’étais sur la première photo du lien donné par Maïa. Et du coup je comprend bien le côté “éloge du viol”. Et c’est vrai que je trouve ça dérangeant, dans le fond."
Alors je réponds: "Le fait est que la fantaisie sexuelle est celle d’un viol, donc ca dois se ressembler a un viol évidement puisque c’est ca la fantaisie.
Mais ce que je veux faire avec ceci n’est pas par contre un éloge du viol mais un éloge des fantaisies sexuelles, n’importe leur nature.
Je suis consciente que sans le discours et les autres images, cette image seule peux ressembler juste un viol. En fait, elle est la fiction d’un viol. Avec cet air beau et sensuel qui ressemble un éloge.
Je pense que ca peux aider de comprendre l’ image dans son contexte, avec les autres images, le texte qui accompagne, le fait que je suis un femme, et d’ ailleurs la femme de l’image etc.. Mais je comprends que parce que le sujet est délicat, l’image elle même est difficile et risque d’ envoyer un message diffèrent.
Je prends le risque. Pourquoi?
Parce que cette fantaisie n’est pas seulement mienne, elle est partout dans la littérature dans l’ histoire de l’ érotique.
Parce que je veux légitimer autant la beauté des fantaisies féminines comme nous faire réfléchir sur le fais que rêver quelque chose ne veux pas dire le vouloir en réalité, de telle façon qu’on se permette de rêver sans remords et de dire ce qu’on rêve sans peur que les autres les prennent comme un désir ou pire comme une permission."
Lena reponds: Merci beaucoup Sandra de ces précisions :) Je pense que ce qui a fait que je ne voyais pas du tout le côté fantaisie, c’est que pour moi les hommes de la photo ne sont pas du tout attirant : ils correspondent trop modèle “GI Joe” imposé par la société et que je ne lis pas (visiblement à tord :)) une expression de plaisir sur le visage féminin.
Après, je reconnais que c’est le genre de fantaisies sexuelles qui sont très difficiles à mettre en image, ne serait-ce que parce qu’il est très difficile de figurer qui rêve.
Moi: Merci a toi Léna, c'est tres intéressant de reflechir sur ce sujet. :) et ceci m 'aide dans la construction de nouvelles images.
Oui, tout a fait. Dans le reve on retrouve 2 acteurs, la victime et les violeurs.
Je pensais que ce n' étais qu' une fantaisie qui auraient plus d' habitude les femmes et puis en qualité de victime.
Déjà plusieurs personnes mon avoué d'avoir de fantaisies pareilles mais jouant l 'autre rol. Je pense quand même que les motivation psychologiques sont peut être différentes.
Dans le cas de la "victime" ses motivations peuvent être en relation avec le fait que dans la fantaisie le désir est situé dans les autres, ce n 'est pas toi qui désire, mais les autres qui te désirent, ce sont les autres qui font, toi tu est leur victime qui résiste, tu ne veux pas mais a la fin il arrive...D' une certaine manière c'est une façon de projeter le désir alors que pour n' importe qu'elle raison tu ne veux pas consciemment être l' acteur de tel désir dans ton rêve.
Quelqu'un qui rêve de violer un autre, c'est une histoire complétement différente. Peux être c'est exactement ca qui rend l'image dérangeant.. qu'il n'est pas clair qui rêve et si on ne sais pas qui rêve, le message n'est pas évident. Mais le message n'est jamais evident dans ses images. D'ailleurs normalement les personnages ont une expression en peu stupide et vide, pour ne pas fausser l'interprétation de l' observateur. je veux dire, que les images ne disent ceci est bien, ceci est mal. Elle montrent un scène. quelque chose qui passe. le reste est plu libre.
Mais tu n'as pas tord, le visage de la femme n 'est pas de plaisir. Si on lisait plaisir ce ne serait pas un viol. Si elle avait une expression vide, passive, ceci ne serais non plus une fantaisie. Donc elle ne pouvait ni avoir une expression vide, ni un expression de plaisir. je ne voulais non plus un visage de terreur, ni de peur non plus. parce que se serais un cauchemar.
Son visage devais raconter a la fois un viol et a la fois une fantaisie, elle ne veux pas, mais a la fois c'est elle qui rêve. j'ai trop penser a ca, cette expression, a cheval entre ne pas vouloir, mas ne pas trop résister, c'est celle que j'ai trouvé adéquate.
Donc il semble que l' image peux être interprété des deux façons, dépendant qui te pense l' acteur du rêve. Ceci me suffit complétement.
En relation aux hommes et leur esthétique ils sont tellement Gi- Joe!
Mais elle aussi. Si on regarde la série complète, c'est la première fois qu'il y a du make up et de l' estilisme, la première fois que les hommes son Gi- joe. Tous ceci pour moi étaient les codes de la fantaisie, du rêve.
Oui, tout a fait. Dans le reve on retrouve 2 acteurs, la victime et les violeurs.
Je pensais que ce n' étais qu' une fantaisie qui auraient plus d' habitude les femmes et puis en qualité de victime.
Déjà plusieurs personnes mon avoué d'avoir de fantaisies pareilles mais jouant l 'autre rol. Je pense quand même que les motivation psychologiques sont peut être différentes.
Dans le cas de la "victime" ses motivations peuvent être en relation avec le fait que dans la fantaisie le désir est situé dans les autres, ce n 'est pas toi qui désire, mais les autres qui te désirent, ce sont les autres qui font, toi tu est leur victime qui résiste, tu ne veux pas mais a la fin il arrive...D' une certaine manière c'est une façon de projeter le désir alors que pour n' importe qu'elle raison tu ne veux pas consciemment être l' acteur de tel désir dans ton rêve.
Quelqu'un qui rêve de violer un autre, c'est une histoire complétement différente. Peux être c'est exactement ca qui rend l'image dérangeant.. qu'il n'est pas clair qui rêve et si on ne sais pas qui rêve, le message n'est pas évident. Mais le message n'est jamais evident dans ses images. D'ailleurs normalement les personnages ont une expression en peu stupide et vide, pour ne pas fausser l'interprétation de l' observateur. je veux dire, que les images ne disent ceci est bien, ceci est mal. Elle montrent un scène. quelque chose qui passe. le reste est plu libre.
Mais tu n'as pas tord, le visage de la femme n 'est pas de plaisir. Si on lisait plaisir ce ne serait pas un viol. Si elle avait une expression vide, passive, ceci ne serais non plus une fantaisie. Donc elle ne pouvait ni avoir une expression vide, ni un expression de plaisir. je ne voulais non plus un visage de terreur, ni de peur non plus. parce que se serais un cauchemar.
Son visage devais raconter a la fois un viol et a la fois une fantaisie, elle ne veux pas, mais a la fois c'est elle qui rêve. j'ai trop penser a ca, cette expression, a cheval entre ne pas vouloir, mas ne pas trop résister, c'est celle que j'ai trouvé adéquate.
Donc il semble que l' image peux être interprété des deux façons, dépendant qui te pense l' acteur du rêve. Ceci me suffit complétement.
En relation aux hommes et leur esthétique ils sont tellement Gi- Joe!
Mais elle aussi. Si on regarde la série complète, c'est la première fois qu'il y a du make up et de l' estilisme, la première fois que les hommes son Gi- joe. Tous ceci pour moi étaient les codes de la fantaisie, du rêve.
Le debat continue:
Anais:
Hola Sandra !
Ton visage est sinistre sur toutes photos, il faut l’admettre, et pour le coup ce type de fantaisie ne m’inspirent pas vraiment ^^ ce qui, je supose, ne compte pas ! En tout cas je reconnais le style espagnol toujours assez avant-gardiste… et on voit plutôt bien le message que tu souhaites faire passer. D’un point de vue artistique c’est pas mal du tout je trouve, même si ce n’est pas mon truc !
Scawe:
Pour les photos, j’aime bien le coté dérangeant, mais aussi le coté décalé de certaines, comme la première.
Je ne sais pas si l’un des but était de faire rire, mais si c’est le cas, c’est au moins atteint avec moi.
J’ai beaucoup aimé la différence entre l’action et les expressions des visages.
Le concept en lui même est intéressant.
Jerome:
Ton visage est sinistre sur toutes photos, il faut l’admettre, et pour le coup ce type de fantaisie ne m’inspirent pas vraiment ^^ ce qui, je supose, ne compte pas ! En tout cas je reconnais le style espagnol toujours assez avant-gardiste… et on voit plutôt bien le message que tu souhaites faire passer. D’un point de vue artistique c’est pas mal du tout je trouve, même si ce n’est pas mon truc !
Scawe:
Pour les photos, j’aime bien le coté dérangeant, mais aussi le coté décalé de certaines, comme la première.
Je ne sais pas si l’un des but était de faire rire, mais si c’est le cas, c’est au moins atteint avec moi.
J’ai beaucoup aimé la différence entre l’action et les expressions des visages.
Le concept en lui même est intéressant.
Jerome:
Je voudrais d’abord féliciter Sandra pour ses photos, même si elles montrent un problème (par exemple, si c’était un homme qui avait fait cette photo mettant en scène un viol, je pense qu’il risquerait la prison…). Mais c’est aussi l’essence de l’art que de montrer ce genre de problèmes.
Je voulais aussi signaler que la psychologue Nancy Friday a écrit plusieurs livres compilant les fantaisies sexuelles des femmes. Peut-être cela intéressera Sandra?
Wilfred:
Je voulais aussi signaler que la psychologue Nancy Friday a écrit plusieurs livres compilant les fantaisies sexuelles des femmes. Peut-être cela intéressera Sandra?
Wilfred:
Je rebondis (Aïe ?) sur cette phrase de Léna : c’est que pour moi les hommes de la photo ne sont pas du tout attirant : ils correspondent trop modèle “GI Joe” imposé par la société – Il me semble qu’il existe sur le Web de nombreuses représentations où l’on voit des GI Joes et des Barbies(TM / Trade Mark ?) se livrer à des actes sexuels dont certains sont des viols (Et autres actes sexuels que “La Société” juge très limites au niveau moral)… Or, il me semble que personne n’est mal à l’aise face à de telles photos de GI Joes/Barbies… La distanciation opère.
Pour moi, dans le travail de Sandra Torralba (Que j’apprécie beaucoup !), la même distanciation opère. Les photos de Sandra sont des mises en scène. Dans ces photos, les individus (Ou doit-on dire les personnages ?) m’apparaissent comme des “gens de plastique” (Cf. “Plastic People” de Franck Zappa ou “Gente de Plastica” de Pippo Delbono)… Ils sont un “moi pris au piège de la Société de consommation”.
Dans la photo de “viol par 4 militaires”, je ne vois pas un viol… Je vois plutôt un “viol objet”, comme on parle “de femme ou d’homme objet”. Or tout le monde sait (?) qu’une femme ou un homme n’est pas réductible à un objet (Sauf si elle ou il le souhaite dans le cadre d’une fantaisie sexuelle – Mais c’est un autre débat !).
Dans la photo de “viol par 4 militaires”, je ne vois pas un viol, OK… Mais cela ne m’empêche pas de réfléchir à la question du viol. Une réflection “intelligente/éclairée” car cette représentation/la photo de Sandra Torralba ne m’ impose pas de norme morale (Judéo-chrétienne, catholique, macho, politiquement correct et plus).
Bref, j’aime cette photo parce qu’elle m’interroge, me provoque un peu et (Surtout ?) ne me choque pas. Merci Sandra !
Eric:
Wilfred:Pour moi, dans le travail de Sandra Torralba (Que j’apprécie beaucoup !), la même distanciation opère. Les photos de Sandra sont des mises en scène. Dans ces photos, les individus (Ou doit-on dire les personnages ?) m’apparaissent comme des “gens de plastique” (Cf. “Plastic People” de Franck Zappa ou “Gente de Plastica” de Pippo Delbono)… Ils sont un “moi pris au piège de la Société de consommation”.
Dans la photo de “viol par 4 militaires”, je ne vois pas un viol… Je vois plutôt un “viol objet”, comme on parle “de femme ou d’homme objet”. Or tout le monde sait (?) qu’une femme ou un homme n’est pas réductible à un objet (Sauf si elle ou il le souhaite dans le cadre d’une fantaisie sexuelle – Mais c’est un autre débat !).
Dans la photo de “viol par 4 militaires”, je ne vois pas un viol, OK… Mais cela ne m’empêche pas de réfléchir à la question du viol. Une réflection “intelligente/éclairée” car cette représentation/la photo de Sandra Torralba ne m’ impose pas de norme morale (Judéo-chrétienne, catholique, macho, politiquement correct et plus).
Bref, j’aime cette photo parce qu’elle m’interroge, me provoque un peu et (Surtout ?) ne me choque pas. Merci Sandra !
Eric:
Wilfried, je ne suis pas tout à fait d’accord…
Je trouve que cette photo (celle du “viol”) est la moins bonne de l’oeuvre de Sandra (par ailleurs excellente et je retiens également “la foto de la maruja con la chica que se masturba al lado”).
Du coup, je me demande pourquoi cette photo est en page d’accueil alors qu’elle est l’anti-thèse du travail de la photographe (de ce que j’en ai compris en tout cas) ?
Je n’ai pas de réponse mais pour moi, clairement, cette photo (sa mise en scène, plutôt) est une forme de “banalisation” voire de “légitimation” d’un acte barbare justement par l’emploi et le détournement “d’objets”…
Ici, (dans cette photo exclusivement) on est, à mon avis, dans un travail “publicitaire” aux limites de la pornographie : Printemps, Dolce Gabanna, quasiment tous les parfumeurs…
J’imagine assez une ligne de jogging “milice serbe” et un slogan :
« Srebrenica, prends ça ! »
Autant j’ai aimé les autre photos, autant celle-ci me fait mal. C’est d’ailleurs en rapport : sans connaissance des autres photos, celle-ci ne m’aurait sûrement pas autant déplu…
Je trouve que cette photo (celle du “viol”) est la moins bonne de l’oeuvre de Sandra (par ailleurs excellente et je retiens également “la foto de la maruja con la chica que se masturba al lado”).
Du coup, je me demande pourquoi cette photo est en page d’accueil alors qu’elle est l’anti-thèse du travail de la photographe (de ce que j’en ai compris en tout cas) ?
Je n’ai pas de réponse mais pour moi, clairement, cette photo (sa mise en scène, plutôt) est une forme de “banalisation” voire de “légitimation” d’un acte barbare justement par l’emploi et le détournement “d’objets”…
Ici, (dans cette photo exclusivement) on est, à mon avis, dans un travail “publicitaire” aux limites de la pornographie : Printemps, Dolce Gabanna, quasiment tous les parfumeurs…
J’imagine assez une ligne de jogging “milice serbe” et un slogan :
« Srebrenica, prends ça ! »
Autant j’ai aimé les autre photos, autant celle-ci me fait mal. C’est d’ailleurs en rapport : sans connaissance des autres photos, celle-ci ne m’aurait sûrement pas autant déplu…
Hum… (@ Eric) Pour moi, le viol fait partie de ces choses que les gens (Enfin, une majorité !) condamnent sans même y réfléchir (On pourrait dire, je pense, la même chose de la pédophilie – Sic ?). Alors qu’il faudrait, je crois, y réfléchir (Pour mieux le condamner ?)… Histoire de faire un mauvais jeu de mots, je pense que la photo de Sandra Torralba fait du viol un “objet” de réflexion.
Bémol > Je pense qu’effectivement, si on prend cette photo hors contexte (Contexte = Le travail de Sandra Torralba / Son site Web), le rapprochement avec le porno chic publicitaire, est possible… Dans le contexte, je crois ce rapprochement impossible.
Une oeuvre, un travail, c’est plus qu’une photo. Une photo, c’est parfois plus qu’une image – C’est aussi un titre, un cartel, un… Non ?
Ensuite oui, ce n’est peut-être pas la meilleure de ses photos (Mais c’est un autre débat ?).
Bémol > Je pense qu’effectivement, si on prend cette photo hors contexte (Contexte = Le travail de Sandra Torralba / Son site Web), le rapprochement avec le porno chic publicitaire, est possible… Dans le contexte, je crois ce rapprochement impossible.
Une oeuvre, un travail, c’est plus qu’une photo. Une photo, c’est parfois plus qu’une image – C’est aussi un titre, un cartel, un… Non ?
Ensuite oui, ce n’est peut-être pas la meilleure de ses photos (Mais c’est un autre débat ?).
Moi:
Alors ceci est vraiment intéressant. Je pensais plus ou moins la même chose, alors que j’ ai fait la photo du couple, ou la femme porte un sac poubelle dans la tête.
cette image, aussi plus publicitaire (l ‘endroit, la lumière, une certaine beauté esthétique contraire a la tendance moche des autres photos).
La photo du sac poubelle, était pour moi trés cruelle et agressive. Je pensais dedans moi: tu dois détester tellement quelqu’un’ un pour baiser avec lui et le metre un sac dans la tete. je voulais représenter ceci, et l’ image résultante était terrifiante pour moi.
Celle du viol ne m’ inspire pas du mépris ou dégoût parce que pour moi c ‘est une fantaisie érotique, vraie, je veux dire, qui existe, et comme elle existe, je voulais en parler d’ elle. mais je comprends bien le point que vous faites.
cette image, aussi plus publicitaire (l ‘endroit, la lumière, une certaine beauté esthétique contraire a la tendance moche des autres photos).
La photo du sac poubelle, était pour moi trés cruelle et agressive. Je pensais dedans moi: tu dois détester tellement quelqu’un’ un pour baiser avec lui et le metre un sac dans la tete. je voulais représenter ceci, et l’ image résultante était terrifiante pour moi.
Celle du viol ne m’ inspire pas du mépris ou dégoût parce que pour moi c ‘est une fantaisie érotique, vraie, je veux dire, qui existe, et comme elle existe, je voulais en parler d’ elle. mais je comprends bien le point que vous faites.
estranged sex, est une série expérimentale, pleine d’essais dont la moitié ne fonctionnent pas, précisément parce qu’elle a la limite, et une toute petite déviation, change complétement le discours. Ce que je veux dire est très spécifique, mais pas si facile a mettre en images. Donc des fois j’ai fait des images qui ne voulaient rien dire, ou disaient autrement, ou qui ne funcionnaient pas ou qui simplement fessaient rire mais pas réfléchir..Des fois j’ ai eu des idees qui je pensaient geniales, et n’ aitaient pas autant, ou que je n’ ai pas su les mettre en images… Peux etre que celle ci, celle du viol est une de ses images..
Je répète souvent quand je fais de conférences sur mon travail que l’on ne peux pas être preciosiste avec son travail, si l’ image ne fonctionne pas, elle ne fonctionne pas. J’ étais consciente des risques de cette image, mais je pense que ca vaux toujours la peine de faire les images, tu les fais d’ abord et après tu décide si elles fonctionnent ou pas..
Je répète souvent quand je fais de conférences sur mon travail que l’on ne peux pas être preciosiste avec son travail, si l’ image ne fonctionne pas, elle ne fonctionne pas. J’ étais consciente des risques de cette image, mais je pense que ca vaux toujours la peine de faire les images, tu les fais d’ abord et après tu décide si elles fonctionnent ou pas..
une chose, la raison pour qu’elle soit dans l’ accueil, c’est que je met souvent ma dernière image dans l’accueil. après je la change.
Vraiment je vous trouve généreux avec vos pensées et le temps dédié a commenter mon travail. Je suis émue.
J’ ai bien aimé ce que dis wilfred en relation avec ce que la photo du viol fait, comme les autres d’ ailleurs: c’est proposer une situation qui existe pour réfléchir sur elle. le viol existe.
la fantaisie du viol existe.
Les gens peuvent s’y mettre dans la peux de l’ agresseur, ou dans celle de la victime et les motifs psychologiques seront différents, mais la fantaisie elle reste. elle est. et parce qu’ elle est, je voulais en parler d’elle. pas tellement du viol per se, personnellement je voulais adresser la fantaisie, ceci reste clair je pense.
et je pense que ce vraie que l’on condamne sans y réfléchir. c’est pour ca que je dis sur mon travail que c’est un exercice de pensée et de défi de ses limitations, des stéréotypes, de la morale, même et précisément de la mienne, pas seulement celle des autres. beaucoup d’images on été an défi pour moi, c’est pas toujours tellement facile de les faire, j’ ai mes hontes, mes tabous, mes préconceptions, et j’ai peur, et parce que j’ ai peur et que je crains, et que j’ai honte, je vois la nécessité de faire ce que je fais, de telle façon qu’après avoir confronté la peur (par exemple la peur d’avoir une fantaisie qui est moralement ou socialement mauvaise) je peux décider avec liberté ce que j’en pense. je pense qu’elle n’est pas mauvaise, par exemple, et qu’on devrais être plus a l’aise avec nos fantaisies, si bien réfléchir peux être pourquoi est ce qu’on les a.
s’interroger et interroger les autres.
Cette image n’ est peux être pas la meilleure, elle est différente de certaines autres, elle est peux être plus porno chic, peux être non, j’ accepte, c;est vrai. en plus, le visage est diffèrent, alors que toujours il y a des gens dans une action mais détachés de la même, dans celle ci il y a pas d’humour, il y a pas de détachement, elle n’est pas estranged.
mais l’idée elle même était différente, je ne voulais rien d’autre que de représenter une fantaisie sexuelle, donc bandante comme on a dis, érotique, belle, violente peux être, fantaisie point. Pour commencer un débat sur la même, pour qu’on commence a parler de ce que nous avons des fois dan la tête, de la différence d’un rêve et de la réalité, mais du fais qu’on rêvé.
PS. je connais le travail de Nancy Friday (merci) qui d’ailleurs a écrit des livres sur la sexualité des hommes et leur fantaisies sexuelles que j’ai trouvés profondément instructifs mais aussi un défi absolut de mon identité en temps que femme XD et mes émotions par rapport a ce que je lisais! Un belle expérience qui m’a permis une plus riche compréhension.
J’ ai bien aimé ce que dis wilfred en relation avec ce que la photo du viol fait, comme les autres d’ ailleurs: c’est proposer une situation qui existe pour réfléchir sur elle. le viol existe.
la fantaisie du viol existe.
Les gens peuvent s’y mettre dans la peux de l’ agresseur, ou dans celle de la victime et les motifs psychologiques seront différents, mais la fantaisie elle reste. elle est. et parce qu’ elle est, je voulais en parler d’elle. pas tellement du viol per se, personnellement je voulais adresser la fantaisie, ceci reste clair je pense.
et je pense que ce vraie que l’on condamne sans y réfléchir. c’est pour ca que je dis sur mon travail que c’est un exercice de pensée et de défi de ses limitations, des stéréotypes, de la morale, même et précisément de la mienne, pas seulement celle des autres. beaucoup d’images on été an défi pour moi, c’est pas toujours tellement facile de les faire, j’ ai mes hontes, mes tabous, mes préconceptions, et j’ai peur, et parce que j’ ai peur et que je crains, et que j’ai honte, je vois la nécessité de faire ce que je fais, de telle façon qu’après avoir confronté la peur (par exemple la peur d’avoir une fantaisie qui est moralement ou socialement mauvaise) je peux décider avec liberté ce que j’en pense. je pense qu’elle n’est pas mauvaise, par exemple, et qu’on devrais être plus a l’aise avec nos fantaisies, si bien réfléchir peux être pourquoi est ce qu’on les a.
s’interroger et interroger les autres.
Cette image n’ est peux être pas la meilleure, elle est différente de certaines autres, elle est peux être plus porno chic, peux être non, j’ accepte, c;est vrai. en plus, le visage est diffèrent, alors que toujours il y a des gens dans une action mais détachés de la même, dans celle ci il y a pas d’humour, il y a pas de détachement, elle n’est pas estranged.
mais l’idée elle même était différente, je ne voulais rien d’autre que de représenter une fantaisie sexuelle, donc bandante comme on a dis, érotique, belle, violente peux être, fantaisie point. Pour commencer un débat sur la même, pour qu’on commence a parler de ce que nous avons des fois dan la tête, de la différence d’un rêve et de la réalité, mais du fais qu’on rêvé.
PS. je connais le travail de Nancy Friday (merci) qui d’ailleurs a écrit des livres sur la sexualité des hommes et leur fantaisies sexuelles que j’ai trouvés profondément instructifs mais aussi un défi absolut de mon identité en temps que femme XD et mes émotions par rapport a ce que je lisais! Un belle expérience qui m’a permis une plus riche compréhension.
Joder ! si en plus tu parles et écris français aussi bien alors c'est clair, je suis un fan et de toi et de ton travail.
ReplyDeleteQuand je serai riche un jour je te passerai des commandes pour avoir le plaisir de voir ton travail en action.
Mucho gusto.
Thomas